Lille, prise d’assaut par la « BLUE ARMY » d’Everton 23 janvier 2014
Là où certains ont vu hooligans et violence, je n’y ai vu que joie, ferveur et bonne humeur. Certains journalistes, journaux ou télévisions devraient sérieusement réfléchir aux conséquences de leurs mensonges. Un vidéo-montage est facile à réaliser, on montre quelques CRS et quelques canettes qui volent et c’est le drame, la fin du monde, la France a peur. Bullshit !!! et vive la reine, du grand n’importe quoi. Ah c’est clair que ça met un peu d’ambiance dans le paysage lillois où les ombres vont et viennent sans se voir, la tête dans leur écran de smartphone. Oui votre vie est ainsi faite, et lorsqu’une horde de barbares britanniques déferlent sur votre torpeur, plus rien ne va et les médias viennent à la rescousse pour dépeindre un début de fin du monde. Mais venez avec vos caméras dans les quartiers de Lille sud, si vous voulez vraiment faire peur au bon peuple de France, vous n’aurez pas besoin de faire de montage. Mais c’est tellement plus facile de cracher sur une fête sportive venue d’outre-manche qui fait du bien à voir et à entendre.
Oui j’y étais, j’étais au cœur de l’action, dans la horde de supporters assoiffés de sang mais surtout de bière, et non, je n’ai pas ressenti ce que vous voulez nous faire croire, vous avez vos vidéos-montages, j’ai mes photos. Ne vous dites pas journalistes, vous n’êtes que source à venin, vous avez juste le pouvoir de faire peur en racontant ce que vous voulez !!! Filez-moi votre badge de presse, plutôt que d’en faire une raclette à merde !!!
God save the english spirit !!!
A retenir la phrase d’un vendeur de chez Paul grand place interrogé par France 3 « Ca craint pour la marchandise et les vitrines, on va devoir fermer, la journée est foutue », mais allez demander à tous les cafetiers et les supérettes du centre ville, le montant du chiffre d’affaire réalisé sur les deux derniers jours, cela doit être digne d’un jour de braderie. Mais si « Paul » n’a pas pu vendre ses pains au chocolat à 2 euros pièces pendant une journée, c’est sur que c’est un drame.
Il ne manquait plus que l’armée, puisque 200 policiers en villes et 600 aux abords du stade, c’était limite suffisant pour un fumigène et une petite altercation dans un bar.
Et quelle idée d’envoyer des flics en civil au milieu des supporters anglais, et encore pire de dresser les boucliers des CRS face aux anglais, peut être une envie de faire un remake d’Azincourt.
Mais bien sur, on ne parle pas des anglais qui se sont fait agresser par des français, la veille du match.
Pas d’inquiétude, les barbares anglais vont repartir à Everton, là où l’ambiance et la ferveur coulent à flot, comme la bière et mes regrets de ne pas ressentir cette même ambiance dans les cœurs en fête de France, à part quand la France gagne la coupe du monde, et encore, puisque ce jour de juin 98, je me souviens, une altercation avec un type qui en voulait à mon sac à dos, alors que la fête battait son plein. Autant dire que fête populaire en France rime avec violence, je comprends mieux la mobilisation de tant de forces de l’ordre pour contenir de joyeux anglais débarqués à Lille pour faire la fête.
Sorry for this show Everton, french people are not all the same. Hope you’ll keep a good memory of your french trip.
See you
Sam